Publié le 19 Juin 2021

Message reçu hier soir à 23h10, de notre avocat , Christophe Jervolino, du cabinet Gobert.

Bonsoir,

   Vous avez été informés notamment par des échanges et conférences distancielles des divers aspects principaux de cette conciliation très difficile, ou plus précisément celle qui concerne le groupe dit des «propriétaires individuels».

   Nous revenons vers vous après plusieurs semaines à échanger et travailler avec les dirigeants et avocats de PIERRE ET VACANCES.

   Nous avons reçu des informations précises concernant à la fois les graves difficultés de votre preneur à bail.

   Nous avons exposé vos difficultés présentes et celles à venir, sachant que les situations des bailleurs sont extrêmement différentes, non seulement par marques, mais aussi par résidence.

   A notre connaissance et à ce jour, le redressement de ce groupe est loin d’être acquis, et une procédure collective ne peut être exclue.

   Nous avons aussi reçu des indications sur les objectifs à atteindre pour permettre à ce groupe de se redresser.

   Nous avons proposé, avec un autre cabinet d’avocats, différentes propositions de nature limiter et à compenser vos pertes de loyer.

   Le groupe va vous adresser très probablement dans les jours qui viennent un projet « d’avenant » à bail. Cet avenant devant déterminer des abandons de créance de loyer, et des contreparties diverses.

   Tous munis de ce document, nous serons alors en mesure d’en analyser avec vous le contenu, ses  avantages et inconvénients, et de vous donner notre opinion.

 Cordialement

 Christophe JERVOLINO

cjervolino@gobert-associes.com

Avocat associé

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 11 Juin 2021

 

Complément Var matin du 13/06

 

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Publié le 7 Juin 2021


Ci-dessous, en collaboration avec le collectif du Village de Pont Royal (C2PR), le corps du texte que nous avons aussi envoyé par courrier à :
Monsieur Bruno LE MAIRE Ministre de I ‘Economie, des Finances et de la Relance

Copies à
- Mr Emmanuel MACRON, Président de la République
- Mr Jean CASTEIX, Premier Ministre
- Mr Jean-Baptiste LEMOYNE, Secrétaire d'Etat au Tourisme

    Avec l’autorisation de l’association C2PR de Pont Royal, vous trouverez ci-dessous les termes du courrier qui vous a été envoyé le deux juin courant par cette association. En effet ce texte est duplicable dans pratiquement tous les sites gérés par Pierre & Vacances, et correspond au sentiment de trahison des bailleurs quant-au déroulement de la conciliation demandée par Pierre & Vacances.

            Nous pouvons ajouter dans le cas de Cap Esterel que plus de 200 bailleurs ont été purement et simplement exclus de la conciliation sans aucune raison. (sont concernés par cette exclusion tous les propriétaires qui ont refusé de resigner le bail)

Aujourd’hui, la conciliation engagée vis-à-vis des "petits bailleurs" est quasiment terminée sans qu’aucune communication du conciliateur ne nous ait été adressée !

En effet, la démarche orchestrée par un conciliateur peu prolixe nous apparaît bien opaque, d’autant plus qu’elle segmente les créanciers par classes, en les dissociant les unes des autres : "petits bailleurs" d’un côté, investisseurs institutionnels de l’autre, banques traitées à part, ....

Elle n’associe nullement ces classes de conciliation distinctes dans la recherche d’une solution pérenne et équitablement partagée entre tous : à nos yeux, cela démontre sans nul doute que leurs intérêts sont très éloignés les uns des autres... particulièrement des nôtres !

Bien que représentés par un cabinet d’avocats "agréé par le conciliateur", les propriétaires bailleurs que nous sommes sont démunis et semblent bien être la "variable d’ajustement" traitée avec désinvolture ... voire un certain mépris ...

Concernant les avocats qui représentent les intéressés du cercle 1 de la conciliation, ils ont bien participé, directement, à des discussions menées avec Pierre-et-Vacances, ce dernier semblant orchestrer lui-même cette démarche de « pseudo-conciliation »... Les avocats du cercle 2 (suite à initiative également du conciliateur) ont juste été invités à une réunion qui s’est tenue le 18 mai 2021 (soit 3 mois et demi après le démarrage de la procédure !!!) et au cours de laquelle Pierre et Vacances a présenté lui-même l’avancée des discussions du cercle 1 ... Et encore a-t-il fallu rappeler le responsable de Pierre et Vacances qui allait quitter la séance de visioconférence pour une autre réunion (sans doute plus importante) !

Sous prétexte de la confidentialité, nous les propriétaires bailleurs n’avons pas le droit de connaître les chiffres de l’état financier actuel ainsi que les projections pour l’avenir et les hypothèses prises pour établir ces projections. Quelques « bruits de couloir » ont cependant été distillés comme quoi Pierre et Vacances devrait pour l’avenir (quand ??) se séparer de l’exploitation d’un tiers de ses résidences (plutôt ??? les résidences anciennes qui ont pourtant fait le renom du groupe à l’époque !) et/ou se défaire de 4000 lots (sur 18000 environ) - ce qui semble cohérent en ce qui concerne les divers « bruits de couloir ».

Pierre et Vacances refuse cependant de dire quels sont les sites concernés,

Pierre et Vacances refuse de donner des explications (lorsqu’on lui en demande) sur les chiffres des comptes d’exploitations - qu’il a bien eu du mal à diffuser alors que la loi l’y obligeait depuis longtemps, même les avocats n’étaient pas arrivés à les obtenir en janvier (avant le démarrage de la conciliation) II!

Pierre et Vacances émet des autofacturations négatives illicites.

Pierre et Vacances ne rembourse pas la totalité des charges de copropriété ainsi que le bail le stipule quand « son » syndic SOGIRE a été remplacé par un autre syndic indépendant !

Les lois qui ont été mises en place et votées (et/ou renforcées en ce qui concerne la conciliation judiciaire pendant la crise sanitaire) lui permettent de faire ce qu’il veut pendant de longues périodes. 

Va-t-on laisser faire cela encore longtemps ?

Aujourd’hui, alors que l’on est arrivé à la fin de la période des 4 mois 

(conciliation judiciaire ouverte le 2 février 2021), le conciliateur indique qu’il va prolonger la procédure de conciliation de 4 mois, et peut-être même 6 jusqu’au terme de la période de prolongation prévue par la loi (soit le 2 décembre 2021) ; en même temps (??), c’est Pierre et Vacances qui diffuse une newsletter (N°5, voir en PJ) le 27 mai 2021 qui signale s’apprêter à adresser pour le 7 juin à chaque « petit propriétaire bailleur » un avenant (à son bail) demandant - au nom des conséquences de la crise covid - un ABANDON de 9,15 mois de loyer sur 2020 et 2021 !

Et, en plus, comme si cela ne suffisait pas, afin de faire pression afin que les propriétaires signent, il est écrit que les « éventuelles aides de l’Etat » (s’il y en a ??) qui seraient attribuées à Pierre et Vacances ne seraient attribuées (proportion à définir) qu’aux propriétaires signant l’avenant  

Laisserez-VOUS faire cela ?

On nous dit également qu’en cas de non-signature de l’avenant, la seule solution est de partir dans l’aventure d’une procédure très longue où nous pourrions n’être payés qu’au bout de 10 ans et aussi que nos créances - pourtant explicites - pourraient être contestées ... et qu’on est parti pour au moins plusieurs années de procédures !

Il nous semble temps que ce régime de la peur et du chantage cesse au plus vite, car la colère gronde ... alors que les investissements qui ont été proposés aux « petits bailleurs » étaient considérés comme des investissements de « bon père de famille », avec des loyers garantiset pour lesquels personne n’avait informé l’acquéreur que l’on ne pouvait se défaire de son bien à l’échéance du bail que moyennant une indemnité d’éviction pouvant être élevée : en fait le locataire (en général une Société) fait ce qu’il veut et quand bon lui semble alors que l’investisseur est en fait « pieds et poings liés » : de cela personne n’a informé l’acquéreur, ni le vendeur, ni les divers intermédiaires ou autorités administratives qui auraient dû le faire.

Il va falloir que tout ceci soit mis sur la place publique et il serait donc préférable que les sujets qui fâchent soient réglés rapidement, mais pas sous la pression et le diktat de groupes comme Pierre et Vacances qui (si on lit à travers les lignes du Plan Ré Invention présenté le 18 mai par son nouveau Directeur Général) semble vouloir poursuivre ces mauvaises pratiques comme si de rien n’était et attraper de nouveaux investisseurs dans la nasse.

Le sujet est fondamental, il est inacceptable qu’une Société comme Pierre et Vacances Center Parcs, avec les appuis politiques qu’il doit encore avoir, agisse comme il le fait actuellement envers ses propriétaires bailleurs, ironiquement encore dénommés « ses chers propriétaires » ou « ses chers partenaires ». Les masques sont tombés, la crise sanitaire en aura été le révélateur, et les pratiques - qui existaient déjà avant ainsi qu’une vraisemblable très mauvaise gestion - vont être mises au grand jour : nous exigeons d’être traités avec égard par ce Groupe et ses dirigeants, car c’est bien nous qui avons contribué à l’existence du fond de commerce par nos investissements immobiliers.

Nous ne méritons pas en effet d’être traités comme nous le sommes aujourd’hui à travers cette « pseudo conciliation » complètement déséquilibrée et d’être considérés comme des pigeons que l’on « plume » au fil des années.

Nous voulons la vérité et connaître les tenants et aboutissants des comptes d’exploitation de nos résidences depuis le début de l’exploitation, même si cela dérange, nous voulons des explications sur le niveau de rentabilité, nous voulons savoir quel est le devenir de l’exploitation de nos sites.

Les dirigeants en place ne pourront s’exonérer de venir s’expliquer sur leur gestion et les « montages » mis en place,
nous voulons de plus que des engagements fermes soient pris sur l’avenir de nos résidences : ce sont des CONDITIONS IMPERATIVES PREALABLES pour pouvoir discuter d’éventuels aménagements de loyers (pour ceux qui sont liés à la crise sanitaire), mais pas d’abandons ou de franchises (terme employé par P&V).

Compte tenu de la forte colère des propriétaires bailleurs individuels, de la perte de confiance totale en cette Société (qui n’a apparemment encore pas bien compris la profondeur du malaise) et de l’importance des « efforts » demandés aux bailleurs sans réelles contreparties, compte tenu de la recherche des responsabilités qui va devoir être opérée, nous adressons une copie de ce courrier auprès du Président de la République et de Monsieur le Premier Ministre, car il nous apparaît problématique que vous n’interveniez pas et en particulier n’assumiez pas les propos tenus « ce n’est pas aux petits bailleurs de payer » et que « vous nous laissiez tomber ».

Nous attendons donc des réponses et des actes rapides, qui montreront que nous avons enfin été entendusainsi qu’une remise à plat de la procédure de conciliation vis-à-vis de tous les propriétaires individuels et de leurs avocats qui apparaît aujourd’hui totalement déséquilibrée au seul bénéfice de l’exploitant de tourisme Pierre et Vacances Center Parcs.

Ce n’est pas « demain » qu’il faut envisager de régler les problèmes par des nouvelles lois, c’est facile de dire qu’il faudrait désormais afficher des avertissements quant à la nature des investissements en résidence de tourisme qui deviendraient alors « un placement risqué », c’est TOUT DE SUITE qu’il faut régler le cas « Pierre et Vacances » en le ramenant à la raison et en recherchant les responsabilités si l’état financier est vraiment désastreux.

Pour le moment, rappelons que Pierre et Vacances Center Parcs loue et va louer les biens des propriétaires individuels sans leur payer les loyers - qui sont quand même prévus au bail qu’il a lui-même établi N’y a-t-il pas là un VRAI PROBLEME ?

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de notre haute considération.

Pour l’association C2PR, Le président Jacques Laroche

Pour le Collectif des Copropriétaires de Cap Esterel / 3C - J F Denes

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Publié le 31 Mai 2021

copie article VAR MATIN -29/04

 

C’est ce qui vient de se passer à Port Grimaud.

Leur ASL possède des statuts complexes, et l’équipe dirigeante vient de jeter l’éponge. L’ASL est désormais mise sous tutelle judiciaire. Port Grimaud avait choisi la complexité puisque le village est partagé en 3 secteurs distincts géré chacun par une équipe différente.

Vous pouvez imaginer la difficulté qu’ils risquent d’avoir aujourd’hui pour avoir une vision cohérente afin que l’ensemble des 3 entités s’entendent.

Heureusement notre ASL: l'ASCAPE,  a choisi une organisation simple.

Le Président en exercice qui nous représente est présent sur le site. Les propriétaires qui ont été élus pour siéger au Syndicat qui donne le Cap à suivre, se réunissent à plusieurs reprises en présentiel pour les sujets les plus importants ou en visioconférence pour les autres afin d’éviter de gros frais de déplacement.

Les statuts ont été mis à jour afin que chacun puisse être représenté et toute l’équipe qui tient la route est ouverte à toutes les bonnes volontés qui veulent bien se faire connaitre.

A Cap Esterel, nous sommes en train de prendre un tournant pour que notre village retrouve son brio. Il est indispensable que nous nous soutenions tous car si nos quartiers sont différents, nous souhaitons pour la plus grande majorité d’entre nous que les appartements soient occupés par une clientèle qui respecte le site et qui feront venir d’autres personnes qui leur ressemblent.

Le Bureau du 3C

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Rédigé par Bureau 3C

Publié dans #2021

Publié le 29 Mai 2021

CONCILIATION , l’offre de P&V jugée inacceptable

Pierre et Vacances/loyers impayés: 900 propriétaires particuliers dénoncent une offre "inacceptable"

AFP Publié le 28/05/2021 - 16:15

PARIS, 28 Mai 2021 (AFP) - Cinq associations de propriétaires particuliers de cottages au sein de Center Parcs qui réclament le règlement de loyers non versés pendant la crise sanitaire, jugent vendredi "inacceptable" la proposition que leur a faite le groupe Pierre et Vacances-Center Parcs, d'abandon de "7 mois et demi de loyers".

Quelque 900 propriétaires au sein des domaines Center Parcs des "Trois Forêts", "du Bois aux Daims", des "Bois Francs" et des "Hauts de Bruyère" ainsi que "Villages Nature Tourisme" ont lancé une procédure judiciaire début février devant le tribunal judiciaire de Paris.

Ils espèrent obtenir le règlement de "plusieurs millions d'euros" de loyers non versés par le numéro un européen des résidences de loisirs, exploitant de ces sites, pendant les mois où ces hébergements ont été fermés ou sous-occupés, en raison des restrictions liées au Covid-19.

Or Pierre et Vacances, dont l'activité a été laminée par la pandémie, leur a fait une proposition qu'ils qualifient d'"inacceptable, pour ne pas dire scandaleuse", dans un communiqué de presse publié vendredi, car elle les amènerait à "abandonner 7 mois et demi de loyers pour la période du 15 mars 2020 au 30 juin 2021, et 27,5% de leurs loyers du 1er juillet 2021 au 31 décembre 2021".

"Nos clients sont furieux", dit à l'AFP leur avocat Me Patrick Tabet, car "si un échelonnement de la dette de loyers aurait pu être accepté, une demande d'abandon pur et simple, aussi importante, reflète un réel mépris".

Les bailleurs "se sentent trahis par Pierre et Vacances qui leur impose un diktat: sur 10 mois de loyers, nous en perdons 7 mois et demi et ils n'en paient que 2 et demi: en quoi est-ce équilibré ?" demande Véronique Prudhomme, présidente de l'association des "Bois Francs" qui réunit 275 bailleurs à la situation financière "souvent critique" car dépendants des loyers pour faire face à leurs propres échéances.

Ils réclament en outre une "équité de traitement" avec les "gros institutionnels" propriétaires d'hébergements tels qu'Allianz, la Maif, la Macfs, Groupama, La Française.

Du côté de Pierre et Vacances-Center Parcs, une porte-parole indique que ces propositions ont "reçu le soutien de plusieurs représentants des propriétaires" et ont été faites aussi aux créanciers institutionnels.

Quelque 18.800 particuliers sont propriétaires de 57% du parc du groupe - 30% des Adagio, 50% des Pierre et Vacances et 20% des Center Parcs- et ont reçu en 2019 environ 160 millions d'euros de loyers.

En difficulté financière, avec une dette qui a bondi à 330,6 millions d'euros, Pierre et Vacances a obtenu un refinancement allant jusqu'à 300 millions d'euros de ses partenaires.

Ce communiqué de l'AFP a été repris ce matin par le site Capital .fr

 

 

En cliquant sur ce lien , vous trouverez dans notre blog destiné aux propriétaires bailleurs CAPBAIL, le comte rendu de la Visio Conférence du cabinet GOBERT du Jeudi 27 mai, et la position du 3C.

 

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Rédigé par Bureau 3C

Publié dans #2021, #3C - P&V

Publié le 25 Mai 2021

 

Avant la construction de l’hôtel de Roches Rouges, on aperçoit à droite le Grand Hôtel d’Agay, vers 1900.

 

Le docteur Emile AUBY  fait construire en 1906 sur les plans de l’architecte Cannois Henri STOECKLIN, par l’entrepreneur Cannois J.Giacobi.

Cet architecte de renom a signé, avec son père, de très nombreuses créations  à Cannes entre 1895 et 1914.

Ils utilisent le bois, la brique, la pierre, les enduits et la céramique dans une architecture éclectique originale où le soin apporté à chaque détail, à la composition, au choix et à la mise en œuvre des matériaux témoigne de leur talent.

En 1900 ils conçoivent les plans de l'hôtel Gallia, la surélévation du casino des Fleurs construit par L. Hourlier en 1888 et les aménagements intérieurs Art Nouveau des halls et salons de cet ouvrage monumental.

 

Les plans publiés en 1912, dans la Monographie des Bâtiments moderne de Raguenet – N° 243, nous permettent de connaitre l’état initial.

 

 

Le permis de construire de cet hôtel à été reçu avec retard à la Mairie de St Raphael en 1907,à la fin des travaux : 

Et le maire se fâche :

Source archives municipales St Raphael

 

Sur les registres du recensement de 1906 : 28 maisons Plage d’Agay, le Grenouillet, le Trayas pour 140 habitants

Pour l’ensemble de la commune de St Raphael : 704 maisons pour 4768 habitants

 

Une des premières publicités de l’hôtel ouvert en 1908, dans un rastel encore vierge, avec ce slogan : La Perle de l’Esterel

 

 

Publicité : Echo de l’ESTEREL et des MAURES - 1912

 

extrait Guide POL-  1913

  Ce logo indique que cet hôtel possédait à minima une chambre noire permettant aux photographes de charger et décharger les plaques de verre utilisée à cette époque et peut être un petit laboratoire de développement et de tirage d'épreuves par contact.

 

Le journal de St Raphael publiait régulièrement la liste des "Etrangers" séjournant dans les Hotels. (1912) La clientèle d'un âge moyen de 60 ans, est composée de familles  aristocratiques qui seront peu à peu remplacées par la grande bourgeoisie. 

 

 

Les trains reliant Marseille à Nice s’arrêtaient en gare d’Agay pour faire le plein d’eau douce des réservoirs des chaudières à vapeur. L’eau était puisée dans la rivière Agay via une pompe appartenant au PLM . (article en préparation)

Durant cet arrêt les clients de l’hôtel pouvaient descendre.

 

Le premier portail en bois de l’hôtel

 

Ce portail est ensuite remplacé par un portail en pierre, vers 1917

Cette photo réalisée depuis l’entrée de l’hôtel par un ami de JF Denes, propriétaire place des Pêcheurs correspond exactement à la carte postale du photographe Bandieri de St Raphael (vers 1917)

 

La source - vers 1919

Cette source est maintenant tarie. Selon un témoignage de Louis Polvérini, elle a alimenté en eau les entreprises de maçonnerie qui ont construit de nombreuses villas dans le Rastel après la guerre.

Aujourd'hui, elle ne fait plus partie du domaine des Roches Rouges.

 

1920, le nouveau pont d’Agay, sur la droite le bâtiment de trois étages, la gendarmerie qui sera détruite comme le pont par les bombardements de 1943.

 

Album PLM 1923

 

 

 

 1927 – petit livre du Touring Club de France - Le massif de l’Esterel – Georges Seure , on aperçoit à gauche la gare, au centre l’hôtel des Roches Rouges, et le phare de la Baumette.

 

Vers 1935, il est construit un petit pavillon à l’entrée de l’hôtel.

Christian Charlet se souvient qu’il habitait ce pavillon avec son père Victor, grand résistant du maquis de l’Esterel. Son père était chargé de la surveillance des pompes qui puisaient de l’eau à partir du puit situé à l’entrée de l’hôtel, l’eau était ensuite envoyée dans une cuve de stockage située au-dessus de l’hôtel, puis par gravité l’eau potable alimentait les chambres.

 

A droite de l’hôtel la Villa TRODOS. Le docteur AUBY y installa son cabinet de consultation, après la guerre elle sera louée par une anglaise Miss Maud Wodhouse. L’oncle de Louis Polvérini, Dante Bianchi y sera jardinier jusqu’en 1940.

 

Publicité datant de 1937

Quelques villas commencent à se construire autour dans le Rastel.

 

 

En 1931 et 1932, l’écrivain Albert Cohen qui vient d’épouser à Genève Marianne Goss, séjourne à l’hôtel des Roches Rouges, il y écrit un de ses plus célèbre roman : Belle du Seigneur, quelques scènes se déroulent à Agay et Valescure.

 

 

Le propriétaire de l’Hôtel, le docteur Auby, est conseiller municipal à la Mairie de St Raphael et il est  le premier Pdt du Syndicat d’Initiative d’Agay. François Giraud d'Agay se souvient de sa grande barbe, il était le médecin de la famille d'Agay.

En 1931, une plainte est déposée contre M. Auby et le maire M. Verstraëte,

Le maire de st Raphael Maurice Verstraëte démissionne en 1933.

 

 

Collection Frédéric d’Agay

Le 12 avril 1932, Antoine de St Exupéry et Consuélo Suncin après s’être marié à l’église d’Agay, reçoivent leurs invités au restaurant de l’Hôtel.

François d’Agay âgé alors de 6 ans (à droite sur la photo), m’a confirmé qu’il avait assisté à ce repas, il en garde un souvenir d’un repas de famille assez ennuyeux pour un enfant de son âge.

 

 

 

Dans la même période en 1932, de docteur Auby déclare avoir inventé un traitement contre la coqueluche.

 

 

 

 

 

 

 

Le docteur Auby, conseiller municipal à la Mairie de St Raphaël, propose d’aménager les berges et l’embouchure de la rivière Agay afin de limiter les risques d’inondations. Son projet ne sera pas suivi, et après les crues de 2011,2015 et 2019, la municipalité de St Raphael vient d’entreprendre d’importants travaux pour protéger les habitations et restaurer les berges.

A partir de 1933, les effets de la crise économique commencent à se faire sentir. En 1936, la création des 2 semaines de congés payés  par an va déclenché le gout des vacances à la mer dans les classes moyennes. 

 

Pendant la seconde guerre, l’hôtel des Roches Rouges est occupé, puis il devient une maison de repos pour militaires .

 

En novembre 1943, vers 10 heures du soir 5 ou 6 avions anglais bombardent Agay, on suppose qu’ils visaient le viaduc d’Anthéor, on dénombre 15 victimes parmi les habitants d’Agay, dont des d’anciens militaires anamites qui travaillaient aux cuisines de l’hôtel, et qui se trouvaient dans un des bars de la plage.

L’église, la poste, la gendarmerie, les écoles, le pont routier, et des villas sont détruites.

 

Lors d’une rénovation de la toiture, les longs pans pointus très élégants, disparaissent. 

Nouveau look, après rénovation

 

L’hôtel est racheté par IGESA, le service social des Armées.

1954

1988  - photo Marc Ghislain

 

 

 

 

 

La réalisation de ce dossier m’a pris près de 2 ans, entre la recherche et l’achat des documents présentés, et la recherche de témoignages.

Je tiens à remercier pour leur aide précieuse :

Bruno Borja, M. Gasser, François et Louis Polvérini, Frédéric d’Agay et François d’Agay,

 Mme Parrat, aux archives de St Raphael et Mme Miraglio à la Médiathèque,

et je regrette la non participation du « responsable de la communication » de l’IGESA

Philippe Pons -mai 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 23 Mai 2021

Levée du port du masque sur les plages et calanques
COMMUNIQUE de la Mairie de St Raphaël du 19 mai
Levée du port du masque sur les plages, dans les criques et les espaces naturels
Considérant le taux de positivité dans notre département suffisamment bas, le préfet lève le port du masque en forêts, sur les plages, les étendues d’eau et leurs rivages, dans les criques et les calanques (secteurs rocheux naturels de bord de mer, ouvrages de défense contre la mer, tels que épis, brise-lames et digues implantés sur le domaine public maritime, salins...). Il reste toutefois obligatoire le long des promenades du front de mer. Une certaine tolérance est accordée aux concessionnaires de plage mais avec des contreparties. La mesure entre en vigueur à compter de ce 19 mai, jusqu’au 8 juin 2021 inclus.
C’est la nouvelle que chacun attendait impatiemment avec le démarrage de la saison estivale. Si la pression sanitaire reste forte, la baisse du taux d’incidence (142 pour 100 000 habitants) confirme l’efficacité des mesures mises en place afin de freiner l’épidémie. La forte mobilisation du maire, Frédéric Masquelier, et des élus de la Ville auprès du préfet, notamment de Michel Kaidomar, conseiller municipal délégué au nautisme, a permis la levée de l’obligation du port du masque sur les plages et les calanques. Une sage décision qui va permettre de réduire les risques de pollution des fonds marins.
Concernant les restaurants de plage
Pour aider à la relance, la préfecture accorde pour l’heure aux concessionnaires de plage le droit de remplacer les transats par des tables, mais uniquement le soir. En contrepartie, le service au bar reste interdit. En journée, une distance de 2 mètres entre chaque transat est imposée. Le périmètre des concessions n’est pas étendu.
Autre levée
L’arrêté interdisant les ventes dites « au déballage », dénommées vide-greniers, foires aux puces, braderies ou brocantes est abrogé.

brocante Le Saint Joseph - FREJUS- tous les dimanche - © Philippe Pons

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Rédigé par PhP

Publié dans #2021

Publié le 21 Mai 2021

Chers propriétaires, pour la troisième année, nous vous proposons la mise à jour de notre fiche NUMEROS UTILES, merci d'imprimer ce document et de l'afficher dans votre appartement, pour information des occupants : famille ou locataire.

 

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Rédigé par Bureau 3C

Publié le 18 Mai 2021

©poudou99/ Wikimedia

Afin de doper sa rentabilité, Pierre et Vacances va investir 430 millions d'euros en cinq ans, dont 60% seront consacrés à ses domaines Center Parcs. Un plan qui doit lui permettre d'atteindre en 2025 un chiffre d'affaires de 1,83 milliard d'euros pour ses activités touristiques.

Publié le 18/05/2021 à 14h11

Montée en gamme en vue pour Center Parcs. Le numéro un européen des résidences de loisirs Pierre et Vacances va rénover ses parcs d'ici 2025 pour attirer une nouvelle clientèle, avec une offre plus qualitative et "verte", davantage centrée sur les activités familiales et aussi bien plus lucrative. Le groupe, qui "n'a pas généré de résultat net positif depuis neuf ans", doit "améliorer sa performance" grâce à une meilleure stratégie commerciale et une refonte de ses offres, a résumé Franck Gervais, ex-responsable pour l'Europe d'Accor, devenu début janvier directeur général du groupe, lors d'une conférence de presse en ligne.

Déroulant sa feuille de route pour les cinq ans à venir, M. Gervais a annoncé mardi un plan d'investissements et de rénovation ("Réinvention 2025") pour le groupe, dont l'activité a été minée par la pandémie de Covid-19, qui a divisé par deux son chiffre d'affaires au premier semestre de l'exercice décalé 2020-2021, la quasi-totalité de ses sites étant fermés. Ce plan prévoit 430 millions d'euros d'investissements en cinq ans, dont 60% seront consacrés à ses domaines Center Parcs. Il doit lui permettre d'atteindre en 2025 un chiffre d'affaires de 1,83 milliard d'euros pour ses activités touristiques, en croissance de 473 millions d'euros par rapport à 2019, générée à 80% par les Center Parcs.

Ces objectifs doivent être atteints grâce à une "modernisation radicale" du parc auquel sera consacré un "plan de rénovation massif" de 715 millions d'euros permettant à 62% des hébergements - parfois vieillissants, ce dont attestent les avis clients- d'atteindre la "catégorie premium ou supérieure" en 2025 (+16 points par rapport à 2019) et "une montée en gamme généralisée" des offres, a détaillé le directeur général.

Le groupe, qui regroupe les marques Center Parcs, Pierre et Vacances, Maeva et Adagio, veut "booster les dépenses sur site", car aujourd'hui "plus d'une réservation sur deux se fait sans aucune activité payante sur place" et côté restauration, un client ne dépense que 12 euros en moyenne, soit le prix d'"une formule sandwich", par séjour dans un Center Parcs, a-t-il précisé. "Cela ne peut se faire qu'en ayant des parcs où il fait bon consommer, où il y a une jovialité, du divertissement, de l'animation en permanence", a affirmé M. Gervais.

Cette refonte de l'offre comprendra davantage d'"activités familiales, qui ont un sens" -cuisine, maraîchage, activités culturelles....-, tandis que parents et enfants seront "autonomes", avec un bracelet connecté faisant office de porte-monnaie pour payer les activités et ouvrant les cottages. Aussi, les sites seront "éco-responsables": approvisionnement local à 100%, label européen Clé verte; les nouveaux sites qui ouvriront en Belgique, en France ("Landes de Gascogne" recyclera 99% de ses déchets), en Allemagne ou au Danemark, seront plus petits et mieux intégrés à leur environnement.

En revoyant sa stratégie commerciale, le groupe veut atteindre à terme 80% de taux d'occupation de ses Center Parcs contre 72% aujourd'hui, en attirant notamment une clientèle d'entreprises désireuse de faire des séminaires en pleine nature, et faire grimper de 35% le revenu par chambre disponible (RevPar), indicateur clé du secteur hôtelier, dans les domaines rénovés. Au sein de sa marque Pierre et Vacances, le groupe va développer à la montagne des resorts "légers" à "faible consommation énergétique" et pour la première fois, "trois hôtels lifestyle" - design, connectés, tournés vers une clientèle jeune-, où l'on passera "plus de temps dans les espaces communs", a décrit M. Gervais, que dans les chambres, qui seront "plus petites".

En outre "plus de 70 appart-hôtels" Adagio seront créés d'ici 2025, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni principalement. Aussi en termes d'exploitation, les "contrats de management" et les franchises, "moins risqués" seront privilégiés. Pour la première fois, le groupe a chiffré le poids de chacune de ses marques: Center Parcs devrait représenter 72% de l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) du groupe en 2025, contre 9% pour Adagio, 12% pour Pierre et Vacances et Maeva, et 7% pour l'immobilier.

 

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Publié dans #2021, #3C - P&V

Publié le 13 Mai 2021

copie journal les Echos

 

Pierre et Vacances trouve un nouveau financement

Le groupe a sécurisé pour 300 millions d'euros de nouveaux emprunts, dans l'attente de sa recapitalisation.

Par Véronique Guillermard

Publié le 11/05/2021 à 08:37, mis à jour le 11/05/2021 à 23:15

Un peu d'oxygène pour tenir encore quelques mois. En grandes difficultés, le groupe Pierre & ­Vacances-Center Parcs (PVCP) peut compter sur 300 millions d'euros de nouveaux financements. Le leader européen des résidences de loisirs a signé avec « ses partenaires financiers habituels », des banques essentiellement françaises, une offre ferme de refinancement destinée à « répondre aux besoins à court terme du groupe liés à ses ­activités et ses contraintes opérationnelles », a-t-il annoncé mardi 11 mai.

Cette offre se décline en deux tranches. La première, d'une valeur de 175 millions, sera mise à la disposition de PVCP début juin au plus tard. La seconde, d'un montant de 125 millions, dont 34,5 millions de prêt garanti par l'État (PGE), pourra être débloquée si besoin, en octobre 2021 au plus tard.

Cet accord permet à PVCP de respirer, dans l'attente de sa recapitalisation. « Sans ce soutien financier, le groupe aurait été placé en procédure de sauvegarde ou en faillite », résume un proche du groupe. Comme tous les autres acteurs du tourisme, PVCP a été frappé très durement par la ­Covid-19 qui a entraîné des fermetures de résidences, des frontières et l'arrêt des voyages internationaux. Au 1er semestre de l'exercice 2020-2021, le chiffre d'affaires du groupe a chuté de 57,3 %, à 297,2 millions d'euros.

Pour la première fois de son histoire, PVCP a interrompu le versement des loyers aux 18.000 propriétaires d'appartements, dont il avait assuré la vente et qu'il gère en leur nom dans ses résidences de tourisme.

Les financements annoncés hier ne vont pas servir à régler les impayés de loyer.

La procédure de conciliation avec les propriétaires, ouverte début février pour une période de quatre mois, renouvelable, se poursuit sous l'égide du tribunal de commerce de Paris.

En quête d'investisseurs

Ce refinancement marque la première étape d'une évolution du capital et d'une réorganisation en profondeur du groupe, qui emploie 12.600 personnes. Le 18 mai, Franck Gervais, arrivé à la direction générale de PVCP le 1er janvier 2021, doit présenter un nouveau plan stratégique, baptisé « Re-Invention », concocté avec le cabinet de conseils Advancy.

Cet automne, PVCP, toujours contrôlée par son fondateur Gérard Brémond, via sa holding SITI (49,4 % du capital et plus de 50 % des droits de vote), espère boucler sa recapitalisation avec l'arrivée d'un ou de plusieurs nouveaux investisseurs. « Nous avons reçu des marques d'intérêt », assure un porte-parole du groupe.

La banque Rothschild a été mandatée pour travailler sur le dossier. Des fonds et industriels européens et américains l'ont regardé, à l'instar du fonds HIG Europe, qui a jeté l'éponge.

Le dossier n'est pas simple car, au-delà de la crise du Covid-19, le groupe qui supporte une lourde dette (330,6 millions, contre 131 millions à la fin de l'exercice 2018-2019), doit se remettre en question et investir massivement pour moderniser son parc de résidences. « Un tiers est à rafraîchir, un tiers à oublier tant il a mal vieilli et seulement un tiers est aux standards modernes », assure un expert.

Pour plusieurs analystes, la pépite du groupe, c'est Center Parcs, qui est très rentable, et le second actif à potentiel, c'est Adagio, dont le statut est hybride au sein du groupe dédié à la clientèle loisirs. Spécialisé dans les résidences urbaines orientées business, Adagio est en outre une filiale à parité avec le groupe Accor, qui aura sans doute son mot à dire.

copie Le Figaro Economie

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Rédigé par PhP

Publié dans #2021, #3C - P&V, #COVID